Cinq chamelles ont été utilisées dans le présent travail. L'essai a été divisé en deux périodes successives pendant lesquelles les chamelles ont été alimentées par la même ration alimentaire. Cependant, en première période, 2 kg de grains d'orge et 1 kg de paille de blé ont été distribués aux chamelles, alors qu'en deuxième période, 4 kg de grains d'orge et 2 kg de paille de blé ont été distribués. Les chamelles recevaient 50 g d'un complément minéral et vitaminé et ont eu un accès libre à l'eau d'abreuvement durant les 2 périodes. Durant chaque période et pour chaque chamelle, la digestibilité apparente de la ration et les gaz respiratoires de l'animal ont été mesurés dans le but d'estimer l'énergie métabolisable de la ration (MEI) et la production de chaleur de l'animal (HP). Alors qu'en première période toute la ration distribuée a été consommée, en seconde période les chamelles ont refusé environ 25 pour cent de la quantité de paille distribuée. Le niveau alimentaire élevé, en période 2, la production de chaleur moyenne des 5 chamelles a augmenté d'environ 32 pour cent en comparaison avec la première période. La régression de l'énergie retenue (RE est la différence entre l'énergie métabolisable et la production de chaleur) par rapport à l'énergie métabolisable de la ration (MEI) a été obtenue : RE égal à 0,68xMEI-3689. Avec R2 égal à 0,93, RE égal à 0 et MEI égal à 3689/0,68 égal à 5425 kcal. Exprimés en poids métabolique, les besoins énergétiques pour l'entretien (MEm) sont : 75 kcal par kg0,75 par jour. La même équation indique aussi que les chamelles ont utilisé l'énergie métabolisable de la ration pour l'engraissement avec un rendement de 68 pour cent. Les résultats du présent travail suggèrent que le MEm du dromadaire est plus faible que celui des ruminants et que le dromadaire est plus efficace dans l'utilisation de l'EMI pour l'engraissement.