La biologie florale de la féverole est intermédiaire entre l'auto et l'allogamie dans la majeure partie des zones dans lesquelles cette espèce est cultivée. Cette particularité pose le problème du choix du type de variété à produire. Des expérimentations menées sur des féveroles de type printemps et de type hiver ont montré que la vigueur hybride pouvait être importante dans cette espèce (30 à 50 pour cent de supériorité par rapport au parent moyen). L'hétérosis est variable selon le type de féverole et selon l'origine des parents. Il est en particulier plus important chez les types hiver et est fonction de la distance génétique séparant les parents de l'hybride. Les différents paramètres du rendement affectés par la vigueur hybride sont analysés. La stérilité mâle cytoplasmique (SMC) a été découverte indépendamment en Grande Bretagne et en France sous deux formes différentes (cytoplasme 447 et cytoplasme 350). Ces deux types de cytoplames présentent une importante instabilité se traduisant par des disjonctions stériles/fertiles au cours des générations de rétrocroisement ou de multiplication des lignées femelles. Les causes possibles de cette instabilité sont analysées. Les moyens mis en oeuvre pour éventuellement la corriger sont également présentés en insistant en particulier sur les plus récentes informations relatives à la nature corpusculaire possible de la 'stérilité 447'.