Agricultural systems are subject to a wide range of risks and uncertainties in most parts of the Mediterranean basin. This region is experiencing climate change that in no way can be considered normal, and the challenge that this brings to agriculture is twofold. The first challenge relates to the need to reduce greenhouse gas emissions that generate the changes to climate. The second challenge relates to the impacts of climate change on production, and the capacity of agriculture to adapt where it is most vulnerable. Strategies for sustainable management include conserving soil organic matter, minimizing erosion, enhancing soil fertility and balancing production with environmental needs, especially drought. It is agreed upon that no-tillage agricultural ecosystems have the potential to sequester carbon dioxide from the atmosphere and partially mitigate global climatic change. Climate change will become an additional driver for developing no-tillage practice across the Mediterranean basin, as land managers respond to the impacts of climate change on their production base, and governments undertake a range of activities to address the impacts of climate change in agriculture and land management.

Les systèmes agricoles sont soumis à un vaste éventail de risques et aléas dans la plus grande partie du bassin méditerranéen. Cette région subit actuellement un changement climatique qui ne peut aucunement être considéré comme normal, posant ainsi un double défi à l'agriculture. Le premier concerne la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui entraînent le changement du climat. Le second se rapporte aux impacts du changement climatique sur la production, et la capacité de l'agriculture de s'adapter là où elle le plus vulnérable. Les stratégies pour une gestion durable comprennent la conservation de la matière organique des sols, la réduction de l'érosion, l'amélioration de la fertilité du sol et l'équilibre entre production et besoins environnementaux, surtout face à la sécheresse. Il est convenu de reconnaître que les écosystèmes agricoles en non-labour ont le potentiel pour piéger le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère et d'atténuer partiellement le changement climatique global. Celui-ci deviendra ainsi un moteur additionnel pour développer la pratique du non-labour à travers le bassin méditerranéen, car les gestionnaires des terres modifient leur mode de production et les gouvernements entreprennent des actions sur l'agriculture et la gestion des terres pour contrer les impacts du changement climatique.