Oat is the main fodder culture in the Northern West region of Morocco where it is used as green, hay, silage or grain. However, the improvement of this culture faces several constraints related to the unavailability of varieties adapted to local conditions characterized by a long rainy period and development of many leaf diseases. This study summarizes the efforts in the selection and dissemination of high yielding varieties with a long development cycle and good resistance to foliar diseases. Five varieties namely Ghali, Tissir, Zahri, Amellal and Nasr, have been selected and recommended for the area. In experimental station, these varieties reach yields of 12 tons of dry matter (DM) and 4.5 tons of grain per hectare while some imported varieties capped at 6 and 3 tons per hectare of DM and grain respectively. In the field, new varieties record yields of 10 tons and 2.4 tons per hectare of DM and grain respectively, against only 6 tons of DM and 0.6 tons of grain per hectare for local seed widely used in the region.

L’avoine est la principale culture fourragère dans le nord ouest marocain où elle est exploitée soit en vert, en foin, par ensilage ou en grain. Cependant, le développement de cette culture a été confronté à plusieurs contraintes dont en particulier l’indisponibilité de variétés adaptées aux conditions de la région caractérisées essentiellement par une longue période pluviale et les attaques fréquentes de maladies foliaires. La présente contribution met en évidence les résultats des programmes de sélection de variétés performantes adaptées à la région. Au moins cinq variétés, Zahri, Amellal, Tissir, Nasr et Allal sont actuellement recommandées pour la zone en raison de leur cycle de développement assez long et leur résistance à la rouille brune et au mildiou. En station expérimentale, ces variétés atteignent des rendements en biomasse de 12 tonnes de matière sèche (MS) et 45 quintaux de grains par hectare alors que certaines variétés importées plafonnent à 6 tonnes MS et 30 quintaux de grains par hectare. Au champ, les nouvelles variétés enregistrent des rendements de 10 tonnes et 24 quintaux par hectare de matière sèche et de grains respectivement contre seulement 6 tonnes et 6 quintaux par hectare pour la semence locale largement utilisée par les agriculteurs.