Les résultats de cette étude confirment que l'élevage spécialisé des chèvres est limité aux zones les plus marginales et que l'association avec les ovins se fait toujours à l'avantage des brebis. La complémentation par des concentrés est utilisé quand la charge élevée des animaux au pâturage en impose l'usage. Ils montrent aussi que les résultats économiques de l'élevage caprin sont faibles et aléatoires. La répartition des élevages sur la base du pourcentage de sang Maltais montre que le métissage avec la Maltaise est plus élevé dans les situations les plus favorables, alors que dans les zones marginales les éleveurs préfèrent le type rustique originaire. Ces résultats permettent de confirmer les propositions préalables sur la mise en place de la sélection caprine, à savoir la modification du livre généalogique actuel avec deux registres séparés d'identification des animaux (race autochtone d'une part, pour la production de cabris, livre généalogique sur la sélection laitière d'autre part).