Improving the efficiency of nitrogen use by crops has become imperative in the current and future economic and environmental context. Nitrogen fertilization is often considered as the practice with the greatest impact on crop growth. However, optimizing its management is highly dependent on soil conditions and intra- annual climatic achievements. The fractionation of nitrogen fertilizer inputs is a relevant approach to better match crop needs with nitrogen supplies. Nitrogen fertilization strategies that combine the fractionation of the total recommended agricultural plot-scale with the assessment of the nitrogen requirement during the growing season can greatly help to better match nitrogen requirements and supplies. This will increase the efficiency of nitrogen use of the applied fertilizer. The final objective of these strategies is to assist in deciding whether to apply complementary nitrogen fractions and how much nitrogen to apply. It may be easier to look at the crop itself as an indicator of its nitrogen requirement. In fact, the biomass produced is often considered to integrate well the effects of conditions occurring during the growing season. The objective of this work carried out over several years on several sites in different regions where we have chosen, in this article the site of the region of El-outaya for a single 2016/2017 agricultural campaign, is to study the effects of different fractionation of a rate of 69 NU per hectare on aerial biomass, 1000 grain weight, grain yield, grain protein content, dry matter nitrogen content and chlorophyll content durum wheat to establish a nitrogen fertilizer grid in the semi-arid region. The results obtained showed highly significant effects on all the parameters studied. This study confirms that a dose of 69 units of nitrogen, applied in two fractions (Df) distributed 2/3 at tillering and 3/4 at the stage of 1cm spike improves all the parameters studied compared to the control (Dt) and the dose made in the tillering stage (D0). The chlorophyll content recorded in (Df) indicates that the plant is well fed with nitrogen, so it is not interesting to use another fraction of nitrogen, knowing that the protein is not valued at this time in Algeria.

L’amélioration de l’efficience d’utilisation de l’azote par les cultures est devenue impérative dans le contexte économique et environnemental actuel et à venir. La fertilisation azotée est souvent considérée comme la pratique ayant le plus grand impact sur la croissance des cultures. Cependant, l'optimisation de sa gestion est fortement dépendante des conditions de sol et des réalisations climatiques intra-annuels. Le fractionnement des apports d’engrais azotés est une approche pertinente pour une meilleure adéquation entre les besoins de la culture et les fournitures en azote. Les stratégies de fertilisation azotée qui combinent le fractionnement de la dose totale recommandée à l’échelle de la parcelle agricole avec l’évaluation du besoin en azote en cours de saison culturale peuvent aider largement à mieux faire coïncider les besoins et les fournitures en azote. Il en résultera un accroissement de l’efficience d’utilisation de l’azote de l’engrais appliqué. Ces stratégies ont pour objectif final d’aider à la décision quant à la nécessité d’appliquer des fractions complémentaires d’azote et à la quantité d’azote à appliquer. Il peut être plus simple de s’intéresser à la culture elle-même comme indicatrice de son besoin en azote. La biomasse produite est en effet souvent considérée comme intégrant bien les effets des conditions apparaissant durant la saison de croissance. L’objectif de ce travail réalisé sur plusieurs années sur plusieurs sites dans différentes régions où nous avons choisi, dans cet article le site de la région de El-Outaya pour une seule campagne agricole 2016/2017, est d’étudier les effets de différentes modalités de fractionnement d’une dose de 69 unités d’azote par hectare sur la biomasse aérienne , le poids de 1000 grains, le rendement en grains, la teneur en protéines du grain, la teneur en azote de matière sèche et la teneur en chlorophylle du blé dur afin d'établir une grille de fertilisation azotée en région semi-aride. Les résultats obtenus ont montré des effets hautement significatifs sur l’ensemble des paramètres étudiés. Cette étude confirme qu’une dose de 69 unités d’azote, appliquée en deux fractions (Df) réparties 2/3 au tallage et 3/4 au stade épi 1cm améliore tous les paramètres étudiés par rapport au témoin (Dt) et la dose apportée en totalité au stade tallage (D0). La teneur en chlorophylle enregistrée dans (Df) indique que la plante est bien alimentée en azote, donc il n’est pas intéressant de faire recours à une autre fraction d’azote, sachant que la protéine n’est pas valorisée à ce jour en Algérie.