This paper explores the involvement of the public sector in higher education. Empirical findings and field observations are presented using the Moroccan case. The main challenges are presented and discussed. Growing population demand for higher education, imperative financial burdens, weak private sector participation, and market forces are discussed. Drastic societal changes are creating new and complex tensions within public universities. Cultural-political-religious issues and values create new disruptive challenges for university managers and professors. Faculty promotion and stature are less based on their teaching skills and more on published research papers. Governance concerns and resistances to changes from students and professors within the higher education system are indicated. Ministries, university managers, professors, students and parents seem to be on different pathways. The pace of implementing changes is slow compared to the growing needs. In addition, the collapse of elementary and high school education systems presents the biggest future challenge for improving higher education.

Cet article explore l'engagement du secteur public dans l'enseignement supérieur. Des résultats empiriques et des observations de terrain sont présentés en utilisant le cas du Maroc. Les principaux défis sont présentés et discutés. Sont examinés : la demande d'une population croissante en matière d'enseignement supérieur, la charge financière impérative, la faible participation du secteur privé, et les forces du marché. Les changements sociétaux drastiques créent de nouvelles tensions complexes chez les universités publiques. Les problématiques et les valeurs culturo-politico-religieuses entraînent de nouveaux défis perturbateurs pour les gestionnaires et les professeurs des universités. La promotion et l'envergure des facultés sont moins basées sur leurs compétences pour enseigner et davantage sur les articles de recherche publiés. Les préoccupations de gouvernance et les résistances aux changements provenant des étudiants et professeurs dans le système d'éducation supérieure sont indiquées. Les ministères, les gestionnaires des universités, les professeurs, les étudiants et les parents semblent avoir en vue des parcours différents. Le rythme de mise en place des changements est lent comparé aux besoins croissants. En outre, l'échec des systèmes d'enseignement élémentaire et secondaire constitue le plus grand défi futur en vue d'améliorer l'éducation supérieure.