Common grazing lands in the south east of Morocco have provided for centuries forage for livestock, but they are now highly degraded essentially due to the continuous high grazing pressure. The Moroccan government and IFAD implemented in this area an integrated project since 2008. One of the goals of this project was to demonstrate promising rehabilitation methods of rangeland. Assoul, an arid region located in the southeast of Morocco, was one of the communes in which these actions were set. Accordingly, we tried in 2012 to rehabilitate 10 ha of a degraded rangeland using micro-catchment water harvesting in contour ridges lines combined to small trapezoidal bund to establish rosemary seedlings. Over four years, results showed that mortality was of 20% ± 11.6. Rosemary production estimated in the fourth year after the transplantation is of 429 g DM/plant (density 1333 plants/ha). This transplantation permitted also the regeneration of local vegetation. Thus, the Shannon-Weaver diversity index increased from 2.6 in 2013 to 4.3 in 2015. In addition, the rangeland production was improved from 51.3 ± 37.8 kg DM in 2012 to 82.9 ± 53.6 kg DM in 2015. Plant density and cover increased significantly compared to the baseline situation.

Les parcours collectifs dans le sud-est du Maroc ont assuré pendant des siècles l’alimentation du bétail, mais ils sont aujourd’hui en état de dégradation avancée principalement en raison du surpâturage. Le gouvernement marocain et le FIDA ont mis en oeuvre un projet intégré en 2008 dans cette région. L'un des objectifs assignés à ce projet était de démontrer les bonnes pratiques de la réhabilitation des parcours. Assoul, situé dans le sud-est du Maroc, est l’une des communes arides choisies pour mener ces actions. Ainsi, nous avons essayé depuis 2012 de réhabiliter 15 ha d’un parcours dégradé en utilisant les techniques de collecte des eaux de pluie. La technique utilisée combine des cuvettes en trapèze installées sur des contours qui suivent les courbes de niveau pour réussir l’établissement des plantules de romarin. Après quatre ans, les résultats ont montré que la mortalité a été de 20% ± 11,6. La production du romarin estimée dans la quatrième année est de 429 g de MS/plante (densité 1333 plants/ha). Cette transplantation a permis aussi le retour de la végétation autochtone. Ainsi, l'indice de diversité de Shannon-Weaver a augmenté de 2,6 en 2013 à 4,3 en 2015. En outre, la production des pâturages a été améliorée de 51,3 ± 37,8 kg MS en 2012 à 82,9 ± 53,6 kg MS en 2015. La densité et le recouvrement de la végétation ont augmenté significativement par rapport à la situation de référence.