Most mountain pastures in Italy are underutilized or even abandoned due to urbanization, low incomes, limited social opportunities for rural families. A three years research was done on the rehabilitation of some pastures in two farms of North-Western Tuscany, central Italy. During the first part of the trial some agronomic interventions were compared (new pasture fencing, potato cash crop sowing, sowing and oversowing a pasture mixture of grasses and legumes, chemical fertilization mainly nitrogen, planting scattered forage trees), at the end of the agronomic trial 20 more farmers of the area were invited to visit the trials and discuss the results in order to know the level of their appreciation of the interventions done and their further demands. The agronomic interventions more appreciated were the new fencing and shrubs clearing, and the one year cash crop. The farmers had less appreciation for fertilization and oversowing, and very little appreciation for the new planting of scattered forage trees. Under a general point of view however, social actions were demanded much more than agronomical. People asked better and faster links to the near towns, better possibilities to publicize and sell their produce straight to customers by internet, they asked the development of local small scale industries that can process milk for sale and to make cheese, less limitations in starting and managing agri-tourism activities.

De nombreuses pâturages de montagne en Italie sont sous-utilisés ou même abandonnés en raison de l’urbanisation, des faibles revenus et aussi du développement social fortement limité dans le milieu rural. Dans ce contexte, une recherche concernent la réhabilitation de certains pâturages a été menée chez deux fermes du nord-ouest de la Toscane. Au cours de la première phase expérimentale, certaines interventions agronomiques ont été réalisées (réalisation de clôtures des pâturages, plantation de pommes de terre, semis et sursemis d’un mélange de graminées et de légumineuses, fertilisation azotée, plantation d’arbres fourragers). Après la conclusion de l’essai, différents agriculteurs de la région ont été invités pour évaluer les résultats. Cela a permis de connaître le niveau d’appréciation sur les interventions effectuées et, en plus, leurs exigences supplémentaires. Les agriculteurs ont beaucoup apprécié le débroussaillement et les cultures de rente plutôt que la fertilisation, le sursemis et la plantation d’arbres fourragers. D’un point de vue général, les actions qui favorisent le développement social sont plus appréciées que les interventions agronomiques. Les agriculteurs ont demandé un lien plus efficace avec les villes, la possibilité de vendre leurs produits directement aux clients par internet, des industries locales à petite échelle pour la transformation du lait et moins de limitations dans la réalisation et la gestion de l’activité agro-touristique.