European mountain regions have been dominated by semi-natural ecosystems, where natural and anthropogenic disturbance regimes have interacted for thousands of years. In the western Italian Alps, traditional practices, such as silvo-cultural intervention and grazing regimes, have created a heterogeneous mosaic of open areas, as well as sparse and dense forests. Throughout the last decades, a trend of abandonment of marginal areas has caused a natural reforestation of former grassland patches enclosed by forest with a consequent loss of grassland plant diversity. The study was conducted to assess the effect of ecological, topographic, management, and landscape features on current patch species richness. All vascular plant species were recorded within each grassland patch of the Pesio Valley. Grassland species richness was calculated and used in GLMs as dependent variables. On the whole, the soil reaction and the soil nutrient content emerged to be the most important ecological factors affecting grassland species richness. The conservation of suitable ecological factors is strictly related to mowing and grazing practices, thus management practices appear to be essential instruments to preserve plant diversity of grasslands enclosed by forest.

Les régions de montagne européennes ont été dominées par les écosystèmes semi-naturels, où les perturbations naturelles et anthropiques ont interagi pendant des milliers d’années. Dans l’ouest des Al pes italiennes, les pratiques traditionnelles ont créé une mosaïque hétérogène de forêts et de zones ouvertes. Au cours des dernières décennies, l’abandon des zones marginales a provoqué une reforestation naturelle des anciennes zones ouvertes, avec une perte de la diversité végétale. Cette étude a donc évalué l’effet des facteurs écologiques, topographiques, de management et du paysage sur la richesse en espèces des prairies. La totalité des espèces de plantes vasculaires a été déterminée au sein de chaque prairie ouverte. Les richesses spécifiques de toutes les espèces ont été calculées et utilisées dans comme variables dépendantes dans un modèle d’analyse GLM. La réaction du sol et la teneur des éléments nutritifs dans le sol semblent être les facteurs écologiques les plus influençant la richesse en espèces. La conservation des facteurs écologiques est strictement liée aux pratiques de gestion, qui sont les meilleurs instruments pour préserver la diversité végétale des prairies entourées par la forêt.