Twenty-four adult non-productive females, 12 Balady and 12 Shami goats, were employed to evaluate effects of nutrient restriction on energy expenditure (EE) and energy balance (EB). Animals were individually housed for a 3-month period and then moved to metabolic cages in two sets of 12 animals, three per treatment and breed for each set. Six animals of each breed were fed a concentrate mixture and alfalfa hay diet (1:1 as DM basis) at a level adequate for the metabolizable energy (ME) of maintenance (MEm, C). The other six were fed 50% of this amount relative to actual body weight (R). Energy expenditure was estimated by heart rate (HR) monitor after individual calibration by oxygen consumption with a face mask open-circuit respiratory system. Digestible energy was negatively affected (-10 pts) by restricted feeding, without significant differences between goat breeds. Energy expenditure was greater (P<0.001) for C vs R and higher (P<0.01) for Shami vs Balady goats. As a result, the EB was similar between both goat breeds fed near maintenance , while it was lesser unbalanced (P<0.05) in Balady vs Shami goats when underfed. In conclusion, Balady goats, but not Shami goats, had the ability to reduce their EE in order to improve their EB as a mechanism of adaptation when their ME intake is restricted below MEm requirements for a long time.

Un essai a été mené sur vingt quatre chèvres adultes, non gravides et taries, 12 de race Balady et 12 de race Shami, pour évaluer l’effet d’une restriction alimentaire sur les dépenses énergétiques (EE) et le bilan énergétique (EB). Les animaux ont été logés individuellement pendant une période de trois mois et ensuite placés dans des cages métaboliques en deux groupes de 12 animaux (3 chèvres par traitement et par race pour chaque groupe). Six animaux de chaque race ont reçu une ration à base de foin de luzerne et de concentré (1:1 en MS) pour satisfaire les besoins d’entretien en énergie métabolisable (MEm, C). Les autres six animaux ont reçu 50 % de cette quantité exprimée par rapport au poids vif (R). Les dépenses énergétiques ont été estimées moyennant la technique de fréquence cardiaque (HR) après un étalonnage individuel de volume d’oxygène consommé en utilisant un masque avec un système de circuit ouvert. La restriction alimentaire a affecté négativement l’énergie digestible, sans différence entre les deux races. Les dépenses énergétiques ont été supérieures (P<0,001) chez les chèvres du traitement C vs R, et plus élevées (P<0,01) chez les chèvres de race Shami vs Baladi. En conséquence, le EB a été similaire entre les deux races de chèvres pour le traitement C, alors qu’il a été plus élevé (P <0,05) pour les chèvres Balady vs Shami pour le traitement R. En conclusion, à long terme, les chèvres de race Balady, contrairement à la race Shami, ont la capacité de réduire leur EE afin d’améliorer leur EB comme un mécanisme d’adaptation lorsque leur ingestion de ME est restreinte et inférieure aux besoins énergétiques d’entretien en ME (MEm).